Je vais t’apprendre une nouvelle vraiment importante pour moi : JE VAIS MOURIR.
J’imagine bien ta réaction derrière ton écran alors permets-moi de clarifier. Oui, je vais mourir. Je ne sais juste pas quand. Comme nous tous finalement….
C’est surprenant de constater que la mort est considérée comme un sujet tabou, un sujet grave, obscur, douloureux tant on ne sait rien de ce qui nous attend dans l’au-delà.
Savais-tu que la peur la plus fondamentale de l’humain est la peur de la mort ?
En psychologie, cette peur est très souvent à l’origine de nos autres peurs! Donc en gros, quand t’as peur d’être en retard, ou de te faire piquer par une araignée, c’est initialement à cause de la peur de la mort. Dingue, n’est-ce pas?
Dans un tout autre ordre d’idée, la mort peut être un extraordinaire moteur pour vivre pleinement sa vie. Nombreuses sont les personnes ayant développé un état d’esprit face à leur propre mort contribuant grandement à leur bonheur et réussite.
Exemple avec Gary Vaynerchuk, une personnalité inspirante dans le monde du marketing et des startups :
Et je souhaiterais que nous expérimentions cet état d’esprit afin de pouvoir l’intégrer dans ton moteur de bonheur et réussite également.
Cet article existe aussi en version vidéo sur YouTube.
Exercice de visualisation
Nous allons commencer par un petit exercice de visualisation. Es-tu d’accord pour y participer?
Je veux que tu prennes quelques secondes afin de bien visualiser à quoi ressemble ta vie actuellement : ceux que nous fréquentons, ce qui nous occupe, ton métier, travail, tes loisirs…

Maintenant, imagine, du jour au lendemain, le docteur vient de t’annoncer le diagnostic fatal : tu vas mourir. Aucune idée de quand, cela peut-être demain, une semaine, un mois. N’importe quand.
À quoi vont ressembler les prochains jours de ta vie ? Quels seront tes prochaines décisions ou changements de vie ? Qui est-ce que tu aimerais revoir avant ton dernier souffle ? Poursuivrais-tu ton travail ? Tes activités ?
Prends le temps de bien imaginer tout ça.
Puis, une fois avoir bien visualisé, demande-toi en toute franchise, as-tu visualisé une vie différente de celle que tu as actuellement?
Certainement que oui.
Notre attitude face à notre potentielle mort
Nous autres, les humains, avons la fâcheuse tendance d’attendre de frôler ou toucher une situation pour la considérer vraie. Et pourtant, si nous nous questionnons et observons un peu autour de nous, OUI, la mort peut nous tomber à tout moment.
Pas besoin d’un médecin qui nous l’annonce pour que cela n’arrive. Et le pire, c’est qu’elle ne nous prévient pas toujours. Elle peut frapper instantanément.
En tant qu’humain, nous réagissons de plusieurs manières face à ce que nous ne contrôlons pas vraiment, ici la mort.
1) Contrôler l’incontrôlable : nous cherchons alors à nous prémunir de tout ce qui peut entraîner la Mort : garder bonne nutrition, une bonne hygiène de vie, réaliser des visites médicales fréquentes, éviter tout ce qui peut provoquer la mort (sport extrême, conduite dans des conditions difficiles …)
2) L’impuissance totale : se matérialise généralement par de l’autosabotage.
« Ah ben tsé, tant qu’à mourir, autant savoir de quoi je vais mourir », cigarette, prise de risques à répétition, mise en danger de soi et les autres, oisiveté et hygiène médiocre de vie…
3) La conscience positive de sa propre mortalité : Elle se matérialise par le fait de garder en tête que nous pourrions mourir à tout moment et qu’ainsi, chaque moment mérite d’être vécu comme si c’était le dernier.
Et c’est justement cet état d’esprit que je voudrais t’amener à considérer dans ta vie.
Adopter la conscience positive de sa propre mortalité
Cela peut être curieux, mais garder en tête que nous pouvons mourir à tout moment, au moins une fois par jour aide à adopter cette conscience.
Alors oui, cet état d’esprit peut s’accompagner de peurs ou angoisses, et ce n’est pas le but de cultiver ces émotions. Ainsi, s’il est trop difficile pour toi de conserver cette conscience sans vivre ces émotions, il pourrait être utile de dénouer cela avec un coach PNL, un psychothérapeute ou un proche doté d’une belle empathie en stock.
La conscience positive de la mort devrait normalement nourrir les réflexions suivantes :
- Pourquoi est-ce que je m’obstine avec ce travail qui paie bien, mais qui ne fait aucun sens pour moi ?
- Pourquoi est-ce que je travaille si fort à conserver cette relation avec telle ou telle personne si en fait je souffre d’être en sa présence ?
- Pourquoi est-ce que je continue à faire comme si j’étais parfait devant le monde, alors qu’en fait j’ai des doutes, des insécurités et que je me sens mal dans ma peau ?
- Comment puis-je être plus présent auprès de telle ou telle personne (membre de famille, conjoint-e, enfant, ami)?
- Pourquoi est-ce que je ne réaliserais pas un de mes rêves de vie prochainement?
Cette conscience nous pousse à être plus naturels, agir en alignement avec soi-même, interagir avec plus d’authenticité, à s’affirmer. L’as-tu senti pendant la visualisation?
Au diable les obstacles!
Imagine donc qu’un proche que tu aimes énormément est à hospitalité. Le personnel ne te permet pas d’entrer la voir parce que tu n’es pas de la famille. Tu fais quoi si tu allais mourir bientôt ? On s’en fiche des procédures ! J’y vais quand même. On brise si facilement les obstacles dans cet état d’esprit !
Les futilités aussi n’ont plus leur place dans cet état d’esprit.
Tu sais, le jeu Candy Crush dans lequel tu es niveau 173 et auquel tu joues quand tu t’ennuies chez toi, C’EST FINI !
Adieu la procrastination!
Le truc que tu dois faire depuis 2 semaines et que tu reportes, soit tu le fais, soit tu l’élimines de ta todo-list!
Il y a un autre petit cadeau que la mort nous apporte : il nous rappelle que nous laissons à tout moment une trace sur cette terre.
Laissons un souvenir de nous-mêmes dans les mémoires de ceux qui nos côtoient.
D’où la question cruciale : quels souvenirs, quelle trace je souhaite laisser auprès de ceux que je croiserais aujourd’hui, sur la planète ?

Oui, la mort fait peur. Eh oui, c’est encore mal vu de parler de la mort comme on parle du travail.
Il reste que tu en surprendras plus d’une personne en vivant avec la conscience de ta propre mortalité.
Et quand il te demandera : « wow man, tu carbures à quoi ? »
Tu lui balanceras à la face : je vais mourir, c’est à ça que je carbure.
Dans le même sens de ce sujet, je t’invite à lire mon article sur comment utiliser la peur pour mieux diriger sa vie. Tu y trouveras des conseils complémentaires à ceux donnés ici.
Pour clore cet article assez morne, on se l’admet, je te souhaite de mener une belle et longue vie.
Sources :
La peur, une ennemie qui peut nous faire du bien (Psychologies)
You’re going to die, here’s how to deal with it (Lifehacker)
En complément à cet article :